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Stratégie bas carbone : 100% des entreprises concernées

Photo du rédacteur: Yannick BEREZAIEYannick BEREZAIE

À La Réunion comme à l’île Maurice, la cause majeure des émissions de CO2 découle de la combustion des énergies fossiles mobilisées dans le cadre de la production d’électricité ou encore celle liée aux transports terrestres, mais aussi aériens et maritimes nécessaires à l’approvisionnement des îles en matières premières et biens de consommation. Dans ces territoires insulaires non interconnectés, les émissions de gaz à effet de serre (GES) prennent une importance toute particulière.


(Extrait de l'interview publiée dans "Le Memento" de juillet 2022 - dossier central spécial développement durable)


Des problématiques communes


Confrontées au même impératif de réduction des GES, l’île de La Réunion et l’île Maurice savent que leurs ambitions durables ne pourront se concrétiser sans le « verdissement » de leur électricité, mais aussi que l’augmentation de la proportion d’énergies renouvelables (EnR) au sein de leur mix énergétique ne pourra s’opérer sans une modification des façons de consommer.

Ces spécificités insulaires obligent les équipes pluridisciplinaires d’Isodom, à faire preuve d’(encore) plus de pédagogie et de savoir-faire pour apporter - aux professionnels tout particulièrement - des solutions personnalisées adaptées aux réalités de leur métier et de leur territoire.


D’ailleurs, les experts d’Isodom avouent être peu à l’aise avec l’expression « zéro carbone » largement utilisée en Europe. Une expression qui sous-entend que toute organisation serait en capacité de neutraliser son impact carbone et qui dès lors, conduit nombre d’entreprises à solliciter Isodom dans le seul but de compenser (par des actions de reforestation, de préservation de la biodiversité…), leurs émissions de gaz à effet de serre. « Or, avant de vouloir compenser, il faut d’abord réfléchir aux moyens d’éviter les émissions, de les réduire et n’avoir recours à la compensation que dans les cas ultimes. La problématique ne doit pas être abordée dans l’autre sens » rappellent Nancy Evano-Badilas et Caroline Lesage, consultantes RSE et Développement Durable chez Isodom.


Des stratégies établies « sur-mesure »

Isodom, qui fut l’un des premiers à s’emparer de ces problématiques dans cette région du monde avec le premier bilan carbone réalisé en 2008 pour un industriel réunionnais, a développé une véritable expertise qui s’étend de l’éveil des consciences jusqu’à la déclinaison opérationnelle et la mesure de performance.


Le plan d’action est fonction du périmètre spécifique de l’entreprise et mobilise chacun des leviers que cette dernière est en capacité d’actionner. Il s’appuie sur un bilan des gaz à effet de serre, véritable « photographie de l’empreinte carbone » de l’entreprise ayant permis d’identifier chacun des postes émetteurs de CO2 (énergie, déchets, mobilités…) sur les 3 scopes (émissions directes (scope 1), émissions indirectes liées à l’énergie (scope 2) et autres émissions indirectes (scope 3)) et de les hiérarchiser (la législation française imposant aux entreprises de plus de 250 salariés de réaliser un bilan sur les 2 premiers scopes) afin de prioriser les actions à mener... Point de départ de la démarche « bas carbone », c’est ce document qui permettra de mesurer le chemin parcouru, une fois les bonnes pratiques engagées.


Au-delà du greenwashing, un véritable engagement


Porte d’entrée de la transformation des organisations au bénéfice d’un développement plus durable (stratégie RSE), la problématique carbone s’est imposée aux entreprises (publiques comme privées) dont les engagements sont désormais scrutés par les clients, salariés, investisseurs, et plus largement, l’ensemble de leurs partenaires. Aujourd’hui, la thématique connaît un véritable essor. Si c’est une bonne chose que tout le monde se saisisse de ces enjeux, il convient néanmoins de ne pas tomber dans le piège de la facilité.


« Le sujet est incontestablement à la mode. Pour autant, il demeure de nombreuses difficultés à apprécier toutes les subtilités liées à une démarche globale bâtie sur une logique d’amélioration continue. C’est par des petits pas réguliers qu’il devient possible d’améliorer le système » confirme Yannick Berezaie. La communication autour de la « neutralité carbone » ou « zéro carbone » doit également être questionnée. « Bientôt, il ne sera plus possible de dire : mon produit est zéro carbone, sans pouvoir le démontrer » termine le dirigeant.

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