En pleine révolution numérique, modèles de collaboration, pratiques managériales, modes d'apprentissage et compétences requises sont à transformer. C'est pourquoi le Medef a invité près de 3 000 entrepreneurs à venir découvrir le futur des métiers, de l'emploi et de la formation lors de sa quatrième édition de l'université du numérique.
Introduite par le président du Medef Pierre Gattaz, cette université du numérique (#Unum18) s'est tenue cette semaine à Paris au siège du Medef.
Parce que la transformation digitale représente un bouleversement majeur pour toutes les entreprises, quel que soit leur taille ou leur secteur d'activité, l’université numérique s'est structurée autour de deux journées de conférences pour aborder différentes problématiques engendrées par le numérique.
L'objectif final de cette université était de faire prendre conscience aux dirigeants d'entreprise de la nécessité d'adopter une vision stratégique digitale dans un environnement dynamique et incertain.
Le titre de cette quatrième édition « Relevons le défis des compétences », révèle l'ampleur de la mutation à venir : d'ici à 2025, 50 % des métiers vont évoluer sous l'impact du numérique, 25 % d'entre eux seront automatisés et 10 % totalement transformés.
En France, près de 80 000 emplois qualifiés dans le domaine du numérique pourraient ne pas être pourvus d'ici à 2020. Par ailleurs, un cinquième des métiers de demain n'existent pas encore aujourd'hui.
Les différents intervenants ont témoigné de l'utilité de passer à un modèle de management plus responsabilisant avec des équipes davantage autonomes, des méthodes agiles, une meilleure qualité de vie au travail (collaboration, horaires décalés, télétravail, culture de l'exécution, du retour d'expérience, évaluation de la performance, R&D, formation...).
Quel avenir pour l’emploi à l’aune de la révolution numérique ?
"Les talents sont le seul critère différenciant entre les écosystèmes", Olivier Midière (Ambassadeur pour le numérique du Medef).
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